Parking interne gratuit. La propriété est dans le centre historique, entouré d'un parc de 1600 m².
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C’est la passion pour les voitures, la passion pour les moteurs et pour les compétitions sportives qui, à Brescia, depuis la fin du XIXe siècle a créé des compétences, des entreprises, des occasions économiques et, surtout, l’une des compétitions automobiles les plus célèbres au monde : la Mille Miglia, la course la plus belle du monde.
Le Rallye de la Mille Miglia est une course symbolisée par le numéro 7: une course née en 1927, reprise en 1947, suspendue en 1957, célébrée avec la première reconstitution en 1977 et qui revient encore annuellement, telle que nous la connaissons aujourd'hui, en 1987. En 2018 encore comme le veut la tradition la course automobile se disputera au départ et à l’arrivée à Brescia entre le 13 et le 18 mai sur le parcours traditionnel Brescia-Rome-Brescia. Le long du parcours on pourra admirer le paysage, l’art et l'histoire italienne. En 2019 encore, la course prévoit quatre étapes : la première Brescia-Cervia Milano Marittima, la deuxième Cervia Milano Marittima-Rome, la troisième Rome-Bologna, la quatrième Bologna-Brescia.
La ville de Brescia est, par conséquent, le point de départ et d’arrivée historique de cette course automobile magique que la ville a fortement souhaitée et conçu pendant la première moitié du XXe siècle et qui dure désormais depuis presque 90 ans. Vous trouverez le programme de la Mille Miglia, le règlement et le catalogue ainsi que toute l’histoire complète et détaillée de ce magnifique Rallye Mille Miglia sur le site officiel de la manifestation. Si vous êtes passionné de courses automobiles et que vous aimez les véhicules historiques de compétition et les courses de voitures anciennes vous ferez certainement partie des hôtes de notre ville à l’occasion de la Mille Miglia. Le Centre Pastoral Paolo VI est la solution de logement parfaite pour visiter la ville et participer à la Mille Miglia. En séjournant dans notre Centre vous pourrez vivre la magie de la Mille Miglia et de son histoire en profitant de nos services de logement de haute qualité, de notre restaurant ainsi que de notre parking interne, en plein centre ville, à deux pas du lieu du départ et de l’arrivée de la Mille Miglia. Vous pourrez voir défiler des voitures anciennes près du centre ville, vous pourrez participer aux célébrations ainsi qu’à la remise des prix dans une atmosphère d’un autre temps. En outre, vous pourrez observer de vos propres yeux tous les lieux qui ont donné vie à cette merveilleuse compétition sportive, datant des premières années du XXe siècle. Réservez votre chambre au Centre Pastoral Paolo VI à l’occasion de la Mille Miglia et profitez de votre séjour dans notre merveilleuse ville. L’histoire de la Mille Miglia, le Rallye le plus beau du monde. La passion pour les courses automobiles en Italie explosa à la fin des années 1800, lorsque dans la péninsule italienne, on comptait bien 20 courses automobiles. Ce fut justement lors de l’une de ces courses (celle de Vérone, qui partant et revenant de Vérone passait par Brescia et Mantoue) que la ville de Brescia vit pour la première fois sur son territoire une voiture de course. L’expérience vécue lors de l’organisation de la course avec la ville de Vérone et sa grande passion pour les voitures ont poussé la ville de Brescia à organiser, elle-même, deux courses automobiles cette année-là (1899). Ces courses partaient et terminaient à Brescia, passant par Vérone et Mantoue, sur le même circuit des courses de Vérone. Cette première expérience fut le point de départ de l’organisation de deux autres courses automobiles : le Circuit de Brescia, en 1904 et en 1905, sur un parcours de 185 km reliant Brescia, Crémone et Mantoue. Pendant ce temps-là, pas moins de six entreprises constructrices d’automobiles furent créées à Brescia. En 1906, dans la foulée de ces expériences et de la passion des habitants de Brescia pour les voitures et les courses de sport automobiles, l’Automobile Club de Brescia fut créé, en tant que section de l’Automobile Club de Milan. En Italie, Brescia se distingue pour avoir donné vie aux premières courses automobiles, quand la construction d’automobiles, la mécanique et même les principes de fonctionnement de l’automobile n’étaient encore qu’à l’état expérimental. En Italie, la ville de Brescia a été la pionnière des courses et de la construction d’automobiles. La première guerre mondiale détermina une interruption des courses. Celles-ci reprirent toutefois en 1921, lorsqu’à l’intérieur du Circuit International Automobile-Aérien, Brescia obtint la possibilité d’organiser le 1° Grand Prix d’Italie (transféré ensuite à Monza où il se tient encore aujourd’hui). Ce fut en 1926, grâce au nouveau règlement de l’Automobile Club Royal, que fut constitué officiellement l’Automobile Club de Brescia. L’année suivante en 1927 l’Automobile Club de Brescia, nouvellement constitué, entreprit l’organisation de la première Coupe de la Mille Miglia. La date officielle de la naissance de celle qui a été nommée la Course la plus belle du monde est le 2 décembre 1926, lorsque les 3 fondateurs de la Mille Miglia de Brescia (Mazzotti – jeune industriel de Brescia, Maggi – pilote de voiture de course, Castagneto – pilote de moto) rencontrent à Milan Canestrini – journaliste rédacteur de la rubrique automobile de la Gazzetta dello Sport, connaisseur du milieu des moteurs et ami de beaucoup de pilotes. Les deux fondateurs de la Mille Miglia originaires de Brescia (Mazzotti et Maggi) avaient fréquenté les milieux milanais dès leur plus jeune âge. A seulement vingt ans, propriétaires d’une des rares voitures dans la ville de Brescia et partageant « l’esprit hardi » des années vingt, chaque semaine ils se rendaient à Milan, au bar Biffi, lieu de rendez-vous des passionnés d’automobile parmi lesquels figurait aussi Tazio Nuvolari. Chez Canestrini, en ce décembre 1926, ils décidèrent d’agir afin de rendre à la ville de Brescia le rôle, désormais perdu, mais qui lui revenait, de berceau de l’automobile national (n’oublions pas, en effet, que c’est justement à Brescia que furent organisées, à la fin du XIXe siècle, les premières courses automobiles en Italie et que, jusqu’en 1907, c’est toujours à Brescia qu’avaient eu lieu les plus importantes compétitions automobiles). Poussés par la passion pour les voitures de course et pour l’automobilisme et préoccupés par l’apathie qui caractérisait le monde automobile et les constructeurs italiens des premières années 20, ils souhaitaient recréer à Brescia un grand événement automobile. Pour stimuler le retour aux compétitions de l’industrie automobile nationale, cet événement aurait dû avoir lieu sur les routes ouvertes à la circulation, et être consacré non pas à des voitures de course mais à des voitures de tourisme. Pour obtenir ce résultat, il fallait que la ville dispose de son propre Automobile Club séparé de celui de la ville de Milan et qu’elle obtienne le soutien de la presse nationale et surtout de la Gazzetta dello Sport, organisatrice, en ce temps-là, du Tour d’Italie de cyclisme (Giro d’Italia Ciclistico). Le nom de la nouvelle compétition automobile fut donc choisi lors de cette réunion à Milan, ainsi que le parcours : 1 600 km reliant Brescia à Rome et retour, Mille Miglia justement. La naissance de la nouvelle course automobile fut annoncée peu de temps après. Mais la période historique, nous sommes en 1926, année où les premières lois fascistes instaurèrent le régime dictatorial en Italie, ne permit pas que la nouvelle ait beaucoup d’échos en dehors du milieu des passionnés, du moins au début. La nouvelle fut publiée par la Gazzetta dello Sport, officiellement organisateur avec l'Automobile Club Brescia. Or ceci déclencha immédiatement des discussions dans le milieu des moteurs. Le monde des passionnés en fut tout de suite enthousiaste, même si beaucoup d’entre eux croyaient qu’aucune voiture n’aurait pu résister pendant 1600 km. Cette initiative était considérée par beaucoup comme une folie pendant cette période historique particulière. L’organisation de la course était entièrement à concevoir, en tenant compte que nous étions en 1926, où aucun système informatique n’existait, les téléphones étaient rares, les routes étaient déformées et que la compétition s’étendait sur une distance de 1 600 km. Gagner ce défit fut possible grâce non seulement à Maggi, à Mazzotti et à l’usine O.M. de Brescia (qui en ce temps-là produisait des voitures), mais aussi grâce à la collaboration d’Armando Cougnet (déjà organisateur du Giro d’Italia de cyclisme et collaborateur de la Gazzetta dello Sport), d’Alfredo Giarratana (directeur du journal ""Popolo di Brescia"", l'actuel Giornale di Brescia, homme politique influent et membre du conseil de direction de l’Automobile Club de Brescia) et d’Augusto Turati (secrétaire du Parti National Fasciste) qui rendirent effectivement possible la réalisation de la manifestation, mettant fin aux polémiques et à l’opposition de nombreux adhérents aux faisceaux extrêmes du parti fasciste. L’organisation de la Coupe Mille Miglia fut réalisée, pour la majeure partie par Cougnet et Castagneto, qui firent une reconnaissance du parcours en le divisant en vingt zones, chacune attribuées à un correspondant du journal sportif, qui devait se charger des contrôles et des passages. Pendant ce temps, on inaugurait le siège de l’ACI (Automobile Club d’Italia) de Brescia. Les immatriculations des premières voitures commençaient à arriver et l’organigramme de tous les responsables engagés dans la compétition automobile prenait forme. Mazzotti fut nommé commissaire de la Manifestation, Castagneto directeur de course et secrétaire de la Manifestation (cela resta ainsi jusqu’aux années 50), Maggi, Giarratana et Bertoli commissaires sportifs. Canestrini et Ottavio Fuscaldo, ingénieur des voitures de l’usine O.M., commissaires techniques. En trois mois l'organisation était prête, les difficultés politiques et d’organisation surmontées et les adhésions à la compétition dépassaient les attentes : il y avait 101 participants d’inscrits, 11 équipes officielles représentant 10 marques et constructeurs automobiles. Les équipages qui auraient participé à la compétition étaient considérés «hardis, ou même héroïques», vu que les 1 600 km de parcours étaient constitués en grande partie de routes non goudronnées, poussiéreuses ou boueuses. En ce temps-là, en effet, les qualités techniques et les potentialités de l’automobile comme moyen de transport étaient encore à découvrir et les pilotes pouvaient être considérés comme des pionniers qui expérimentaient et mettaient au point un nouvel instrument et une toute nouvelle technologie. Pour le démarrage effectif de la compétition il fallait seulement encore résoudre le problème de la bureaucratie sportive. Le R.A.C.I., Regio Automobil Club d'Italia, - avec son président Crespi – avait été dès le début hostile à l’organisation de la Mille Miglia à Brescia et, même s’il ne s’était pas opposé ouvertement à la position du secrétaire du PNF, il était bien décidé à mettre en place toutes les formes de résistance possibles : demander de changer la date de la compétition ; interdire d’annoncer la manifestation sur la Gazzetta dello Sport empêchant la publication de la liste des inscrits ; ouvrir une polémique sur les temps moyens de la compétition ou sur les cylindrées qui pouvaient participer ou non ; essayant ainsi d’en décréter l’échec et de mettre en difficulté les organisateurs. A la fin, grâce à l’intercession du président de l’ACI de Milan, Mercanti, originaire de Brescia, (fondateur de l’autodrome de Monza qui participa à la compétition jusqu’en 1936, année de sa mort) la compétition put se dérouler le 26 mars 1927. Les résultats de la Coupe Rallye Mille Miglia furent étonnant, non seulement du point de vue de l’organisation, mais aussi du point de vue technique, vu le temps surprenant mis par les vainqueurs des différentes catégories en compétition, résultat qui fut considéré un signe de la splendeur de l’automobile comme « engin technique ». Parmi les objectifs du Rallye Mille Miglia, il y avait également celui de démontrer qu’avec les voitures qu’on pouvait trouver dans le commerce, on pouvait tout à fait voyager sur les routes existantes à l’époque alors en Italie (non goudronnée et sans chaussée), à une vitesse élevée, avec une certaine sécurité et régularité. Les résultats et le succès de la manifestation sportive poussèrent le PNF à autoriser, pour ne pas dire ordonner, que la compétition automobile de la Mille Miglia de Brescia soit répétée à nouveau. Le Rallye Mille Miglia de Brescia vécut entre 1927 et 1938 une période dite « héroïque », à cause des conditions des routes sur lesquelles la compétition avait lieu et des conditions techniques des véhicules. La période épique fut caractérisée par les victoires de l'Alfa Romeo, avec des pilotes tels que Campari, Nuvolari, Varzi, Borzacchini, Trossi, Pintacuda et Biondetti. Deux éditions seulement furent remportées par d’autres écuries, en 1927, avec la victoire de Nando Minoja et Giuseppe Morandi, pilotes de l’usine de Brescia O.M., et en 1931, lorsque triompha la Mercedes-Benz. La course ne put être disputée en 1939 (à cause d’un grave accident arrivé à Bologne en 1938 à la suite duquel les courses sur route furent interdites). Pour ne pas renoncer à la course en 1940 les organisateurs de Brescia inventèrent un circuit sur le triangle Brescia-Crémone-Mantoue, à répéter 9 fois pour atteindre les mille miles, appelé Grand Prix Brescia des Mille Miglia. Ce fut lors de cette course que débuta l’Auto Avio 815, la première voiture construite directement par Enzo Ferrari. Puis commença la seconde guerre mondiale, où Franco Mazzotti trouva la mort. C’est justement à lui que fut dédiée la renaissance de la course. En effet, jusqu’en 1957 la nouvelle compétition automobile s’appellera XIV Mille Miglia - Coupe Franco Mazzotti, avec la variation du nombre qui en indiquait l'édition. Lors de l’après-guerre, les problèmes que les organisateurs durent surmonter furent nombreux : routes impraticables et ponts abattus ainsi qu’obtenir l’autorisation du gouvernement républicain à effectuer à nouveau une compétition qui était considérée un héritage du régime fasciste. Un rôle déterminant, dans cette opération politique, fut celui de l’alors premier adjoint au maire de Brescia: Bruno Boni, connu dans le monde entier sous le nom de ""Maire de la Mille Miglia"". Les années entre 47 et 49 sont au contraire connues comme la période romantique. En effet, les difficultés de l’après-guerre, avec les infrastructures détruites, l’industrie automobile aux abois et l’absence d’inscriptions de la part d’équipages étrangers, engendrèrent des résultats techniques modestes accompagnés toutefois d’un grand enthousiasme tant de la part du public que des pilotes. Les protagonistes incontestés de cette saison furent sans nul doute Tazio Nuvolari et Clemente Biondetti qui en 1947 et en 1948 participèrent à deux éditions de la course passées à l’histoire et où les automobiles de l’écurie d’Enzo Ferrari jouèrent un rôle important. Les compétitions réalisées entre 1950 et 1957 sont certainement les éditions les plus connues, tant pour l’effet de la diffusion des moyens de communication, que pour le fait que Mille Miglia, ces années-là, accueillit les champions et les pilotes les plus célèbres de l’automobile internationale, ainsi que les automobiles les plus sophistiquées et à l’avant-garde. C’est justement pendant ces années-là que le Rallye Mille Miglia joua un rôle moteur essentiel tant pour la reconstruction des routes italiennes que pour le développement des technologies et des voitures. Ferrari et son écurie était toujours protagoniste dans toutes les courses, en se mesurant et combattant avec d’autres constructeurs automobiles européens (Mercédès, Alfa Romeo, Lancia) et dans le même temps des pilotes professionnels de très haut niveau s’affirmaient. Brescia était enfin la capitale mondiale de l'automobile sportive. Toutefois, en 1957, avec la victoire de Piero Taruffi et la mort tragique d’Alfonso Cabeza de Vaca, 17° Marquis De Portago, Grand d’Espagne et neveu du Roi, à cause d’un accident à 250 km/h qui a provoqué sa mort et celle de son copilote ainsi que de dix spectateurs sur le coup, le Gouvernement décréta définitivement la fin des courses sur route. Désormais la puissance des moteurs et les vitesses atteintes par les autos étaient devenues trop élevées pour être employées hors d’un circuit et les ennemis de la Mille Miglia déchainèrent une telle campagne de dénigrement que, malgré les efforts des fondateurs et organisateurs, il fut impossible de redonner une nouvelle force à la compétition. Entre 1957 et 1961 on envisagea de pouvoir disputer la course de Brescia à Naples sur des tronçons d’autoroute (hypothèse qui se révéla impraticable). Castagneto tenta alors de transformer la compétition, en passant d’une compétition de pure vitesse à une compétition comprenant des tronçons de régularité et des tronçons de vitesse, sur des routes de montagne, selon une formule très semblable à celle des rallyes modernes. Toutefois, ces tentatives ne reçurent ni l’approbation des constructeurs automobiles, ni celle de la politique, et encore moins celle des organisateurs de Brescia, très attachés à la Mille Miglia historique. A partir de ces années-là jusqu’en 1968, quelques commémorations historiques de la course furent réalisées, mais celles-ci n’attirèrent ni l’attention du public, ni des journalistes ou des grands pilotes. La première manifestation commémorative en mesure de donner un nouvel élan à l’ancienne Mille Miglia fut organisée en 1977. Même si l’événement fut parfaitement réussi, il fut considéré comme un épisode isolé, destiné à se dérouler, dans un esprit de reconstitution, tous les dix ans. Mais cette commémoration souleva l’enthousiasme d’un groupe de jeunes amis, qui considéraient la Mille Miglia comme un patrimoine essentiel pour la ville, animés, comme les 4 jeunes fondateurs en 1927, par une grande passion pour les courses automobiles et pour leur ville. Il s’agissait de Beppe Lucchini, le Président du Musical Watch Veteran Car Club qui avait organisé la première commémoration officielle, également président de l’écurie Scuderia Mirabella Mille Miglia ; Vittorio Palazzani, Costantino Franchi, organisateur de courses et d’événements sportifs avec les mêmes compétences que Castagneto ; Manuel Vigliani, journaliste, Gino Danieli, qui comme Castagneto et Cougnet fut chargé de parcourir toutes les routes du parcours de la Mille Miglia, et Enzo Ziletti, responsable de la gestion financière. Des noms différents, mais avec la même compétence et la même passion. Le groupe obtint l’autorisation de l’ACI de Brescia à organiser une reconstitution, mais à condition que le groupe soit entièrement autonome financièrement. Giuseppe Lucchini et Costantino Franchi furent donc désignés par le groupe – constitué en comité organisateur - l'un pour présider et l'autre pour diriger la Mille Miglia 1982. Grâce à l'intervention de quelques mécènes, parmi lesquels le « Cavaliere del lavoro » Luigi Lucchini, qui s’engagea à couvrir tous les frais, en obtenant ainsi l'autorisation et la collaboration de l'Automobile Club de Brescia, on a pu commencer à organiser la course. Dans ce cas aussi, comme en 1926, il s’agissait d’un geste courageux. L’intérêt pour les voitures anciennes en n’était qu’à ses débuts et une manifestation leur étant consacrée n’était pas encore en mesure d’attirer le grand public ou l’enthousiasme des jeunes passionnés de courses. En outre, même d’un point de vue plus général, il faut considérer qu’on vivait pendant les années de la crise du pétrole, où un climat de rancœur était en train de se répandre à l’égard des voitures puissantes, à cause de leurs consommations de carburant élevées. Mais le nouveau groupe d’organisateurs voulut de toute manière organiser une course à même de faire revivre la mythique Mille Miglia selon l’esprit de la tradition. Grace aux efforts de tout le groupe, le 13 mai 1982, sur la Piazza della Vittoria, la reconstitution de la compétition historique commença. Cent vingt-sept voitures anciens prennent le départ, beaucoup d’entre elles provenant des Musées des constructeurs automobiles, des pilotes célèbres et des journalistes venus de toute l’Europe. Le parcours est divisé en quatre étapes : Brescia-Modène, Modène-Rome, Rome-Vérone et enfin Vérone-Brescia. La manifestation fut un succès et le groupe d’organisateurs décida de continuer en organisant une compétition commémorative de la Mille Miglia tous les deux ans. Déjà en 1984 il y eut au moins 350 demandes d’inscription, et 120 équipages furent sélectionnés. La manifestation démarra de nouveau de la Piazza della Vittoria, qui fut aménagée exactement comme lors des compétitions les plus célèbres des années 50 (panneaux, barrières en bois et tout ce que l’on voyait sur les photographies anciens) et la plupart des grands pilotes d’antan (Juan Manuel Fangio, Huschke von Hanstein, Gigi Villoresi, Piero Taruffi, Phil Hill, Stirling Moss, Oliver Gendebien, Gino Valenzano, Gianbattista Guidotti, Fabrizio Serena di Lapigio e Clay Regazzoni, mais aussi de jeunes champions comme Riccardo Patrese et Michele Alboreto) participèrent à la course. L’édition suivante de 1986, obtient encore plus de succès avec plus de 500 demandes d’inscription et 250 participants. A cette nouvelle commémoration de la Mille Miglia participèrent également Enzo Ferrari, Mike Bongiorno et Renato Pozzetto qui à Modène remirent un petit prix aux participants. A partir de 1987 (année de la célébration du soixantième anniversaire) la course redevient annuelle. Ces années-là des hôtes illustres (comme le Prince de Kent) et des personnages célèbres du monde du spectacle, comme Lorella Cuccarini participèrent à la compétition, ainsi que des personnages politiques de renom et d’importance nationale (en 1989 même le Président de la République Italienne). La nouvelle fréquence annuelle de la manifestation amène les organisateurs à mettre en place une structure permanente pour l’organisation de la compétition, avec des collaborateurs stables. La compétition redevient ""la course la plus belle du monde"" et Brescia est à nouveau connue dans le monde entier comme ""la ville de la Mille Miglia"". Entre l’ACI et la Marva Srl, la société constituée par les organisateurs, on souscrit un contrat qui prévoit de confier l’organisation de la Mille Miglia pour des périodes de quatre ans, en échange d’une somme qui variera au cours des années. La nouvelle Mille Miglia continue de croitre, même dans le années 90, avec un énorme afflux de touristes et d’opérateurs de la communication. L’organisation de spectacles, concerts, expositions, manifestations parallèles à la compétition font de Brescia la capitale mondiale de l’histoire de l’automobile dans le monde entier. En 1993 nait l’idée de créer un Musée de la Mille Miglia, projet qui démarrera dans les années 2000 et qui se terminera en 2004, les demandes d’inscription augmentent jusqu’à atteindre les 800 unités et les véhicules en compétition s’élèvent au nombre de 370 voitures anciens. Ces années-là, la course défilera sur la Piazza San Pietro, sous la colonnade du sculpteur Bernini, en face de la Basilique de San François d’Assise, se faisant certaines années, comme en 1997, aussi témoin et véhicule de sensibilisation, attraction et participation touristique dans le monde de quelques événements italiens tragiques, comme le tremblement de terre de 1997 dans les zones du centre de l’Italie. Pendant ces années-là un véritable modèle et une nouvelle manière de concevoir les courses automobiles, comme un ensemble de sports, culture, spectacle et hospitalité se forment et se consolident voyant la participation des personnalités en vue du secteur de l’automobile mais aussi du spectacle, de la politique et de la finance provenant de 35 pays. Ce modèle était à même de conquérir le monde avec des compétitions commémoratives de la course de la Mille Miglia de Brescia tant aux Etats-Unis qu’au Japon ou en Amérique du sud. En effet, le parcours de la Mille Miglia subit très peu de variations au cours des années, constituant ainsi un des moyens de promotion touristique du patrimoine artistique, naturel et culturel de notre pays dans le monde entier. En 2001, la Mille Miglia a reçu le Haut Patronage du Président de la République Italienne et le soutien de la Présidence du Conseil des Ministres et du Ministère du Travail. Au cours des années, le nombre des voitures en compétition atteint plus de 383 et depuis 2010, 150 Ferrari de toutes les époques participent aussi à la compétition, participant au ""Ferrari Tribute to Mille Miglia"". Lorsque Renzo Castagneto a créé la flèche rouge avec l’inscription blanche, il n’aurait pas pu imaginer qu’encore aujourd’hui son symbole aurait continué à indiquer celle qui est encore reconnue comme la ""course la plus belle du monde"".